L’univers des droits d’auteurs et leur fonctionnement ont été au cœur d’un atelier d’échanges organisé vendredi dernier au Ministère de la Culture et des Arts du Gabon. Cette rencontre a rassemblé experts, créateurs, et acteurs du monde musical et artistique, dans le but de démystifier les mécanismes de protection des œuvres et de sensibiliser sur l’importance de la propriété intellectuelle.
Les discussions ont été animées par deux intervenants de renom : Gildas Boris Ndong Nang, Directeur général du Bureau gabonais des droits d’auteurs et des droits voisins (BUGADA), et Edgar Yonkeu, Manager général de Direct Prod, l’un des plus importants labels de l’événementiel artistique et musical au Gabon et en Afrique. Ces deux figures incontournables ont partagé leur expertise sur la gestion des droits d’auteurs, un sujet encore mal compris par de nombreux artistes du pays.
Pour Gildas Boris Ndong Nang, cet atelier visait à « éclairer les créateurs sur la manière dont leurs œuvres sont protégées, tout en leur donnant les clés nécessaires pour comprendre et faire valoir leurs droits ». Il a souligné que l’ignorance des mécanismes légaux rend souvent les artistes vulnérables à des abus et à des exploitations injustes de leurs créations. La protection des œuvres par le droit d’auteur permet à chaque créateur de bénéficier de la reconnaissance et de la rémunération qu’il mérite, a-t-il expliqué.
De son côté, Edgar Yonkeu a mis en avant l’importance de l’adhésion des artistes au système de gestion des droits, tout en insistant sur la nécessité de structurer l’industrie musicale au Gabon. Il a évoqué les défis rencontrés par les artistes locaux pour garantir une exploitation équitable de leurs œuvres, notamment face aux nouvelles technologies et à l’évolution rapide du secteur de la musique.
Cet atelier représente un pas important vers une meilleure compréhension et une plus grande défense des droits des artistes au Gabon. Il a aussi permis de souligner l’importance cruciale de la propriété intellectuelle pour soutenir le développement du secteur culturel gabonais dans un contexte globalisé.
