Libreville, 10 mai 2025 – Dans un contexte national marqué par une fragmentation des échanges et une polarisation croissante de l’opinion publique, la voix de Judith Lekoko résonne comme un appel à la raison. Membre du mouvement Gabon d’Abord et se revendiquant « citoyenne responsable », elle déplore une dérive du débat public gabonais, trop souvent centré sur les personnes plutôt que sur les idées.
« Il est regrettable que nos discussions publiques se réduisent à des attaques personnelles, des jugements hâtifs, et des interprétations subjectives », affirme-t-elle avec fermeté. Selon elle, cette tendance nuit gravement à la richesse du dialogue démocratique et empêche l’émergence de solutions pertinentes pour les défis du pays.
Judith Lekoko milite pour un retour à l’essence même du débat citoyen : l’analyse, l’argumentation rigoureuse, et l’écoute mutuelle. Pour elle, il ne s’agit plus seulement de parler, mais de construire ensemble. Elle plaide pour une culture politique fondée sur la pensée critique et la recherche du bien commun, loin des querelles partisanes et des clivages artificiels.
« Confondre le message avec le messager, c’est risquer de passer à côté d’idées porteuses de changement », insiste-t-elle. Dans cette optique, elle invite la société gabonaise à valoriser les idées novatrices, à dépasser les égos et à se concentrer sur les projets structurants pour l’avenir du pays.
À travers cet engagement, Judith Lekoko incarne une génération de citoyens décidés à refonder le lien entre politique et société sur des bases plus saines. Son message est clair : le Gabon a besoin d’un débat public digne, respectueux, et orienté vers l’avenir. Car c’est uniquement en se recentrant sur la vision, les propositions concrètes et l’intérêt général que le pays pourra espérer un développement harmonieux et durable.
Gabon d’Abord, oui. Mais surtout : les idées d’abord.
