Le 9 janvier 2025, au siège national du Copil Citoyen, l’honorable député de la transition, Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO, a animé une conférence de presse qui a marqué les esprits. Très respecté pour son engagement en faveur de la vérité et de la transparence dans la société civile, cet ancien candidat aux élections législatives de 2023 a pris la parole pour dénoncer certains propos tenus récemment par plusieurs figures politiques gabonaises.
L’objectif principal de cette conférence était de répondre aux sorties médiatiques de quatre personnalités politiques connues : Albert Ondo Ossa, Pierre-Claver Maganga Moussavou, Alain-Claude Bilie By Nze et Ali Akba Onanga Y’Obegue. Ces derniers ont critiqué la transition en cours, véhiculant selon l’honorable FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO, des mensonges et des accusations infondées. Il n’a pas manqué de rappeler que ces mêmes individus, longtemps associés à des pratiques politiques douteuses, ont joué un rôle majeur dans la dégradation de la justice et des institutions sous l’ancien régime d’Ali Bongo Ondimba.
Le député de la transition a qualifié leurs attaques de « chantage politique » et s’est interrogé sur leur absence de poursuites judiciaires, malgré leurs graves manquements à l’éthique et à la loi. « Ces hommes ont trahi leur pays, et aujourd’hui ils se permettent de donner des leçons de morale au peuple gabonais. Nous devons nous interroger sur pourquoi ils n’ont pas été jugés pour leurs actes », a-t-il lancé avec fermeté.
Concernant Alain-Claude Bilie By Nze, l’honorable a exprimé ses regrets vis-à-vis de l’ancien Premier ministre, soulignant que des personnalités ayant occupé de telles fonctions devraient, au contraire, défendre les principes démocratiques avec intégrité. « Comment des gens qui ont failli à leur devoir en refusant de défendre la démocratie peuvent-ils aujourd’hui se poser en donneurs de leçons ? », a-t-il questionné.
Le député a également abordé un sujet crucial pour l’avenir du pays : la modification présumée de la Constitution gabonaise. Après la publication des réformes récentes, notamment la révision des articles 28, 46 et 93, il a exprimé des préoccupations concernant des erreurs possibles dans le texte. « Nous comptons sur la ministre de la Réforme des institutions pour rectifier ces incohérences afin d’éviter des polémiques inutiles qui pourraient diviser davantage la société gabonaise », a-t-il conclu.
En somme, cette conférence a été l’occasion pour Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO de rappeler la nécessité d’un leadership responsable, transparent et fidèle aux principes démocratiques pour construire un Gabon plus juste et prospère.
judex MANFOUMBI