Lors de leur récente assemblée générale, les greffiers du Gabon ont exprimé leur profond mécontentement face à la persistance de leurs revendications non résolues. Depuis plusieurs mois, ces professionnels du droit dénoncent des conditions de travail dégradées, un manque de ressources et un retard de paiement de leurs indemnités. Cette situation, jugée intolérable par les représentants syndicaux, a conduit à une série d’alertes et de demandes de dialogue avec les autorités compétentes.
Lors de cette rencontre, les greffiers ont clairement affirmé leur détermination à passer à l’action si leurs demandes restent ignorées. « Si rien n’est fait pour améliorer notre situation, nous n’hésiterons pas à engager une grève », a averti le président du syndicat des greffiers. Une grève qui, si elle venait à être déclenchée, entraînerait la fermeture des cours et tribunaux à travers le pays, paralysant ainsi l’ensemble du système judiciaire.
Une telle mesure aurait des répercussions dramatiques pour l’accès à la justice des Gabonais, dont les dossiers et procédures seraient suspendus. Le syndicat des greffiers, tout en restant ouvert à la négociation, semble résolu à obtenir des résultats concrets et rapides. Cette situation met en lumière la fragilité de l’institution judiciaire et souligne l’urgence d’une solution pour éviter un blocage total du système judiciaire gabonais.
Affaire à suivre
Judex Manfoumbi