À l’approche des élections législatives et locales de 2025, l’Autorité de Contrôle des Élections et du Référendum (ACER) a franchi une étape importante dans le renforcement de la transparence électorale. En effet, près de 120 citoyens ont bénéficié d’une formation spécialisée visant à leur donner les outils nécessaires pour assurer un contrôle rigoureux du processus électoral.
Les travaux, qui se sont tenus ce week-end, ont été dirigés par Ulrich Mayombo Ndjibi, représentant de l’ACER pour le 2ᵉ arrondissement de Libreville, et Modeste Lemami, représentant de l’ACER pour le 2ᵉ arrondissement d’Owendo. Leur mission : clarifier le rôle du contrôleur ACER et définir ses attributions dans le cadre du double scrutin prévu.
Dans son exposé, Modeste Lemami a rappelé les trois grandes missions de l’Autorité : « contrôler l’ensemble des opérations électorales et référendaires, veiller à leur bonne organisation, et s’assurer du respect de la loi électorale ». Un rappel qui met en lumière le rôle déterminant que l’ACER entend jouer pour garantir la crédibilité du processus.
De leur côté, les participants ont été édifiés sur la composition d’un bureau de vote, le parcours de l’électeur et les responsabilités respectives des représentants de l’ACER. Un accent particulier a été mis sur les opérations de clôture du scrutin, souvent sources de tensions. Ulrich Mayombo a ainsi détaillé les étapes essentielles : « le dépouillement, le décompte, la rédaction du procès-verbal, l’annonce des résultats, l’affichage in situ, et enfin le convoyage des résultats électoraux ». Il a insisté sur l’importance du comptage des voix, étape sensible pouvant mener à des contestations en cas d’erreur.
La formation n’a pas seulement été théorique. Des cas pratiques et un quizz final ont permis de mesurer la compréhension des participants, dont certains seront retenus pour intégrer officiellement les équipes de contrôle.
À la sortie, les impressions étaient positives. Wilfried Gondet Ibavata, l’un des participants, a exprimé sa satisfaction : « Merci déjà pour la qualité de la formation. Nous sortons de là pleinement outillés. On nous a donné les rudiments et les mécanismes que devrait avoir un contrôleur ACER. Nous avons eu des cas pratiques, ce qui nous permet désormais de mieux appréhender nos missions, surtout dans le contexte de deux élections jumelées ».
Cette initiative de l’ACER apparaît comme une réponse concrète aux attentes des citoyens qui aspirent à plus de transparence et de crédibilité dans les processus électoraux. Elle s’inscrit également dans la volonté de renforcer la confiance entre électeurs, candidats et institutions.
Judex MANFOUMBI

