Ekok-Été – Dans un contexte politique souvent marqué par les calculs d’alliances et les intérêts financiers, l’arrivée de Maître Anguezomo Mba Marie-L’or sur la scène électorale sonne comme un pari audacieux. Native d’Ekok-Été, cette gestionnaire hospitalière et sociologue politique a choisi de s’engager là où elle estime que le changement ne peut plus attendre.
Investie par l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), formation dirigée par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, elle ne cache pas ses ambitions : « Je suis dans la liste des locales parce que je crois en mon territoire. J’y ai grandi, j’y vis, j’en connais les manques, les potentiels mais aussi les formidables ressources encore inexploitées ou mal redistribuées. Mon engagement est celui du cœur et de la compétence », affirme-t-elle avec conviction.
Sa campagne, qu’elle veut résolument tournée vers le terrain, met l’accent sur une approche de proximité avec trois piliers : la jeunesse, les femmes et les anciens. Trois composantes qu’elle considère comme le socle du développement local, mais qui, selon elle, restent trop souvent marginalisées dans les politiques publiques.
À travers une communication claire et une présence constante dans les villages et quartiers, Maître Anguezomo MBA entend rompre avec le clientélisme politique et les promesses creuses. Pour elle, le véritable engagement se mesure à l’aune des actes et de la capacité à traduire les aspirations populaires en politiques concrètes.
Dans une région réputée peu sensible aux « sirènes de l’argent », son profil pourrait séduire un électorat en quête de sincérité et de résultats tangibles. Si ses adversaires misent sur les réseaux traditionnels et les figures bien établies, elle mise sur l’écoute, la concertation et l’ancrage local.
À quelques semaines des échéances électorales, la candidature de Maître Anguezomo MBA Marie-l’or apparaît déjà comme l’une des plus singulières. Et dans ce paysage politique en recomposition, elle pourrait bien incarner la surprise de ce scrutin, en portant haut les aspirations d’un territoire qui refuse d’être oublié.

