Libreville, le 24 juillet 2025 – Par Agnès Koumba
C’est dans une ambiance solennelle et sereine que François Ndong Obiang, président du parti politique REAGIR, a accueilli une nouvelle formation politique venue fusionner avec sa structure. À la veille des prochaines échéances électorales, cette alliance marque un tournant décisif dans le renforcement de la dynamique populaire du mouvement. « Nous n’avons qu’à nous féliciter de cette entrée », a-t-il déclaré, saluant l’arrivée de cette équipe dirigeante et de ses militants, désormais pleinement ancrés dans la vision du chef de l’État.
Installés dans leur nouveau siège au quartier Louis, loin des polémiques, les militants de REAGIR ont accueilli leurs nouveaux compagnons dans un esprit de cohésion. Pour François Ndong Obiang, cette fusion est une victoire. « C’est REAGIR qui gagne, en grossissant un peu », a-t-il lancé avec fermeté. Revenant sur les multiples tentatives de déstabilisation dont il aurait été victime, le président du parti a préféré répondre avec hauteur : « Ceux qui savent ne parlent pas. »

Critiqué pour avoir déplacé le siège du parti, Ndong Obiang a tenu à éclaircir les raisons de ce changement. Selon lui, une manœuvre orchestrée autour du bail des anciens locaux aurait justifié le déménagement : « Nous avons voulu payer le loyer, la Bayeresse a refusé, préférant un nouveau locataire lié à d’anciens membres du parti, aujourd’hui exclus. » Il précise que ces décisions ont été prises en toute légalité, lui-même ayant été réélu en mars 2025.

Face aux accusations de déménagement illégal et de vol de matériel, le président de REAGIR est catégorique : « Les meubles nous appartiennent. Il revient aux plaignants de prouver ce qu’ils ont depuis 2022. » À ce jour, quatre procès ont été intentés, tous perdus par les plaignants. « Force doit rester à la loi », conclut-il, appelant au respect du droit et à la responsabilité dans l’action politique.
À l’approche des scrutins, REAGIR entend poursuivre son expansion, malgré les querelles intestines, avec une ambition assumée : consolider sa légitimité et sa place sur l’échiquier politique national.

