Libreville, 26 mars 2025 – Alors que le Gabon se prépare à une élection présidentielle décisive le 12 avril prochain, Éric Gaël Myboto, figure influente de l’Union Nationale (UN), exhorte les citoyens à exercer leur droit de vote. « Le changement commence par toi et moi. Faisons entendre nos voix en votant », martèle-t-il, insistant sur l’importance de lutter contre l’abstention dans un contexte politique en transition.
Après le coup d’État du 30 août 2023, qui a renversé le régime d’Ali Bongo, le pays est dirigé par le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Si cette transition a suscité des espoirs de renouveau démocratique, des interrogations subsistent quant à la transparence et à la crédibilité du scrutin à venir. Dans ce climat incertain, Éric Gaël Myboto met l’accent sur la responsabilité individuelle et collective : « Voter, c’est choisir l’avenir du Gabon, refuser de voter, c’est laisser d’autres décider pour nous. »
Toutefois, pour que cet appel à la mobilisation porte ses fruits, il est essentiel que les institutions électorales garantissent un processus transparent et équitable. La confiance des électeurs, maintes fois ébranlée par des scrutins contestés, reste à reconquérir. C’est sur ce point que repose l’enjeu majeur du scrutin d’avril : transformer l’enthousiasme du changement en participation active.
À quelques semaines de l’échéance électorale, la mobilisation citoyenne devient un défi clé pour tous les acteurs politiques. Si l’appel d’Éric Gaël Myboto est entendu, il pourrait marquer un tournant dans l’histoire politique du pays.
MAMFOUMBI Judex

