Ce matin, au siège de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), une déclaration marquante a été faite par les porte-paroles Edmond Epoma Ngadi, Georges Boupenga et Fabien Bibang. Ils ont exprimé leur ferme position concernant l’affaire qui, selon eux, fait l’objet d’une injustice flagrante à l’égard de leur président, Monsieur Hervé Patrick Opiangah.
Depuis plusieurs mois, l’UDIS se bat pour la reconnaissance de l’injustice faite à son leader, victime d’une machination politico-judiciaire. Le parti dénonce vigoureusement ce qu’il considère comme une procédure judiciaire montée de toutes pièces, qui aurait pour objectif de nuire à l’image et à la position d’Opiangah. « Nous refusons catégoriquement d’accepter l’inacceptable », a déclaré Fabien Bibang, insistant sur le droit à la justice dans un État républicain.
Selon l’UDIS, l’affaire contre Hervé Patrick Opiangah repose sur des mensonges et des incohérences, notamment autour de la date de dépôt d’une plainte qui, selon le procureur, aurait eu lieu le 14 novembre 2024. Cependant, des documents légaux ont prouvé que cette plainte a en réalité été enregistrée le 25 novembre. Le parti met également en avant la plainte pour diffamation déposée par Elisabeth Opiangah, qui n’a pas encore produit d’effets juridiques.
L’UDIS rappelle que ce procès est une manipulation de la part de certaines forces obscures, alimentées par des motivations inavouées, avec pour objectif de porter atteinte à la réputation d’un homme respectable. Le parti dénonce ainsi une justice instrumentalisée, et appelle à la libération immédiate et en toute sécurité de leur président.
En outre, l’UDIS appelle les autorités de la transition à prendre leurs responsabilités. Dans un message adressé au Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, le parti interroge sur la sincérité du discours prononcé par ce dernier le 2 mars 2025, où il a prôné le « vivre-ensemble » et la dignité humaine. Le parti s’interroge sur l’application réelle de ces principes dans le traitement réservé à Hervé Patrick Opiangah, soulignant l’indignation des milliers de Gabonais qui, depuis des mois, attendent un acte de justice dans cette affaire.
L’UDIS persiste dans sa volonté de défendre son président, affirmant qu’il est victime d’une politique d’exclusion et de persécution injustifiée. Le parti met également en lumière la situation difficile des 7000 employés de la Holding HPO & Associés, laissés dans une précarité extrême depuis novembre 2024.
En conclusion, l’UDIS se veut une voix de résistance face à ce qu’il perçoit comme une injustice délibérée et appelle à une solution rapide et juste pour le retour d’Hervé Patrick Opiangah dans son pays, le Gabon. Le parti se réserve également le droit de poursuivre cette affaire au niveau national et international si nécessaire.

