La famille de Johan BOUNDA exige justice après son assassinat

Le samedi 11 janvier 2025, la famille biologique de feu Johan BOUNDA, Second maître de la marine nationale, a exprimé publiquement sa colère et sa détermination à obtenir justice après l’assassinat brutal de leur proche. Le 21 novembre 2024, Johan BOUNDA a été sauvagement tué dans les locaux du tristement célèbre B2, après avoir été victime d’une torture d’une cruauté inouïe. La famille ne cache pas sa douleur et exige la comparution des responsables de cet acte de barbarie, qu’ils jugent « avilissant et inhumain ».

Cet appel à la justice, solennellement formulé, est également accompagné de menaces de recours à des actes extrajuridiques traditionnels, dans le but de hâter l’enquête et d’obtenir rapidement des réponses. La famille déplore l’opacité qui entoure l’information judiciaire ouverte suite à cet assassinat et se dit déçue par l’absence de transparence dans le traitement de cette affaire. « Les auteurs de cet acte doivent répondre de leur forfaiture », clament-ils, soulignant qu’aucune considération de dignité humaine n’a été accordée à leur fils, battu à mort dans des conditions atroces.

L’affaire qui a conduit à la mort de Johan BOUNDA a fait suite à une accusation de vol de bijoux au domicile du général OSSIMA NDONG, secrétaire général du ministère de la Défense nationale. Feu Johan BOUNDA était en faction au moment des faits, et son interpellation a été suivie de tortures sévères. La famille du défunt pointe du doigt la responsabilité de hauts gradés de l’armée gabonaise dans cette tragédie, introduisant une plainte contre le général OSSIMA NDONG et plusieurs autres responsables militaires. Ces derniers sont soupçonnés d’être impliqués dans cette « atrocité impitoyable », selon les termes de la famille éplorée.

L’assassinat de Johan BOUNDA suscite de vives réactions au sein de la population et des observateurs de la société gabonaise, qui appellent à ce que la justice suive son cours sans relâche. Le cas de ce militaire, battu et torturé sans raison apparente, révèle les dérives inquiétantes au sein de certaines institutions de l’État. La famille BOUNDA reste déterminée à faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame et à obtenir des comptes de la part des responsables.

En attendant l’issue de l’enquête, l’affaire continue de déchirer une famille déjà traumatisée, et l’appel à la justice ne cesse de se faire entendre. Le Gabon, qui aspire à une gouvernance plus transparente, se retrouve une fois de plus confronté à des interrogations sur la gestion des abus au sein de ses forces de sécurité et de défense.

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