Société / Naufrage du l’Esther Miracles  » Arrêtons de jouer à la politique de l’autruche »

Après le naufrage du navire l’Esther Miracles, et la consternation que cela a suscité au sein de la nation, MAKITA NIEMBO, président du parti politique de l’opposition RAPID, appel à faire toute la lumière autour de ce drame afin de déterminer les responsabilités tout en évitant que cet évènement malheureux ne soit pas politisé.

« Arrêtons de jouer à la politique de l’autruche », c’est le conseil que veut aujourd’hui lancer le président du Rassemblement pour l’Alternance Politique et l’Indépendance Démocratique (RAPID).

Le président MAKITA NIEMBO, fonde son analyse sur les évènements dramatiques antérieurs que le pays avait déjà connu, et qui auraient pu permettre de tirer des enseignements à tous les niveaux

Sauf que le naufrage du l’Esther Miracles, est venu une fois encore démontrer les manquements du Gabon dans la prévention des accidents maritimes, y compris au niveau de la riposte face à de tels événements malheureux.

Et ce, malgré la mobilisation spontanée du Chef de l’État, du premier ministre et de son gouvernement, qui ont pris des mesures importantes certes, mais il faille avoir à l’avenir un mode opératoire de riposte rapide et efficace afin de sauver plus de vies en cas de naufrage d’un navire.

 » On devrait se doter d’un plan VIGIPIRATE et ORSEC, qui permettrait de déclencher tout de suite, un mécanisme d’intervention », a indiqué MAKITA NIEMBO, président du parti RAPID.

A y voir clair, ce citoyen de la première heure n’a tord de penser ainsi, puisque ce ne sont pas les moyens qui manquent au Gabon, encore moins les hommes pour rendre opérationnelle une telle stratégie de riposte.

Par contre, s’il y a des choses à éviter, c’est de faire en sorte qu’un tel évènement malheureux ne puisse faire les choux gras d’une catégorie d’hommes politiques en soiffe de revanche et souhaitant faire porter à tout les coups le chapeau au gouvernement.

 » L’heure n’est pas à la politisation de cet évènement malheureux, nous devons par contre tirer les leçons qui s’imposent », a prévenu MAKITA NIEMBO, lequel s’est ouvert à la rédaction d’Afrique actualité 241 sans langue de bois.

Judex Manfoumbi