Libreville – Figure bien connue du 3ᵉ arrondissement, 2ᵉ siège, Sylvain Ombindha Talheywa III ne sera pas candidat aux élections législatives et locales prévues en septembre 2025. Une décision mûrement réfléchie, motivée par des raisons purement professionnelles : l’homme politique a choisi de reprendre le chemin de l’École nationale d’administration (ENA) pour donner, selon ses propres mots, « une autre dimension » à sa carrière politique.

Fils du 3ᵉ arrondissement, Sylvain Ombindha Talheywa III s’est forgé une réputation solide grâce à son engagement social constant. Proche des habitants, il s’est illustré au fil des années par des actions concrètes en faveur des plus démunis, un style politique basé sur la proximité et l’écoute, qui lui a valu le surnom de « facteur X » de sa circonscription.
Dans une interview accordée à la presse locale, il a tenu à rassurer sa base électorale sur la sincérité et la continuité de son engagement. « Je suis reparti à l’ENA pour parfaire mes connaissances et mieux servir ma population. C’est pour moi une joie immense de vous dire combien de fois je serai toujours présent dans vos vies, même en dehors des échéances électorales. Mon absence cette année ne signifie pas un retrait, mais une préparation », a-t-il déclaré avec conviction.
S’il reconnaît que l’absence à ce scrutin pourrait créer un vide pour certains de ses partisans, il insiste sur l’importance de « préparer l’avenir avec des compétences renforcées ». Pour lui, l’ENA représente un tremplin indispensable pour affiner sa vision politique et renforcer sa capacité à agir efficacement pour le développement local et national.

À quelques semaines de l’ouverture officielle de la campagne, son choix est salué par certains comme un acte de maturité politique, et perçu par d’autres comme un pari risqué dans un contexte électoral compétitif. Quoi qu’il en soit, Sylvain Ombindha Talheywa III promet de rester aux côtés des habitants du 3ᵉ arrondissement, « non pas seulement en période de vote, mais dans le quotidien, là où bat le vrai cœur de la politique ».
Judex MANFOUMBI

