SILAM : Le cri d’alarme d’Ekogha Philippe Xavier face à un scandale aux enjeux nationaux

Libreville – En 2021, Ekogha Philippe Xavier, cadre gabonais au parcours irréprochable, est brutalement évincé du Service de l’Information, de la Lutte Antifraude et de la Migration (SILAM). Officiellement, la direction évoque un accident de véhicule et une « faute lourde ». Pourtant, ses explications sont cohérentes, ses diplômes solides et son passé professionnel sans tache. Pour lui, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un licenciement fabriqué de toutes pièces pour le réduire au silence.

Son témoignage, précis et circonstancié, dénonce une rétorsion visant à décourager les Gabonais compétents et patriotes. Mais la révélation la plus inquiétante touche au cœur même de la souveraineté nationale : selon Ekogha, plusieurs directions stratégiques du SILAM sont entre les mains d’étrangers, parfois non contrôlés, qui manipulent la confiance d’un système vital pour la sécurité du pays. Ces agents détiendraient des informations sensibles, tandis que des Gabonais qualifiés sont écartés, humiliés ou menacés.

L’ancien agent pointe également des pratiques mafieuses : surfacturations dans les contrats, sociétés écrans, affectations douteuses, relations extra-professionnelles nuisibles. Un environnement qui asphyxie l’efficacité du SILAM et fragilise ses capacités d’action. Plus grave encore, il affirme que les instances de contrôle, comme le Ministère du Travail ou l’Inspection du travail, ont été contournées, illustrant une impunité totale.

« Comment garantir la protection des Gabonais si des flux d’informations vitales échappent à notre contrôle ? » interroge-t-il. Les domaines du renseignement humain (HUMINT), technique (TECHINT), des signaux (SIGINT) et des sources ouvertes (OSINT) seraient déjà affectés par cette gouvernance déficiente et par un contrôle étranger préoccupant.

À l’attention du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, Ekogha lance un appel pressant :

Reprendre en main le SILAM sous un contrôle national strict ;

Nommer un Directeur Général gabonais compétent et intègre ;

Ordonner un audit exhaustif pour révéler les surfacturations et réseaux occultes ;

Régler définitivement son dossier de licenciement abusif, symbole du respect dû aux patriotes ;

Garantir que les postes stratégiques soient confiés à des Gabonais qualifiés.

Le Gabon peut-il se permettre de laisser des intérêts étrangers infiltrer son système de renseignement ? L’ancien cadre prévient : ne pas agir, c’est ouvrir la porte aux menaces intérieures et extérieures.

La balle est désormais dans le camp des autorités. Pour Ekogha Philippe Xavier, il y va du patriotisme, de la justice… et de la survie de la nation.

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