La semaine dernière a marqué une étape importante dans la décentralisation des missions de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) avec le lancement officiel de ses activités dans les provinces du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo. La cérémonie de lancement a été conduite par le Secrétaire Exécutif de l’institution, M. Edgard Sabefoumou, représentant le Président de l’ARCEP, M. Célestin Kadjidja.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté affirmée des autorités gabonaises de rapprocher l’administration des citoyens, en particulier dans les secteurs stratégiques de la communication électronique et des services postaux. À travers cette opération, l’ARCEP entend mieux surveiller la qualité des services fournis par les opérateurs, recueillir les doléances des usagers et s’assurer du respect des obligations réglementaires sur l’ensemble du territoire national.

Lors de ses interventions à Oyem et à Makokou, M. Sabefoumou a rappelé que « la régulation efficace des communications ne saurait être confinée à Libreville. Elle doit s’étendre à tous les coins du pays, afin que chaque Gabonais, où qu’il se trouve, bénéficie d’un accès équitable aux services de télécommunications et postaux ».

La délégation de l’ARCEP a profité de ce déplacement pour rencontrer les autorités administratives locales, les opérateurs économiques et les responsables des antennes régionales des opérateurs de téléphonie mobile. Des séances d’écoute et d’échanges ont permis de mieux cerner les réalités locales, notamment les problèmes de couverture réseau, les plaintes liées à la qualité de service, ainsi que les préoccupations sur l’accès universel.

Avec cette action, l’ARCEP démontre son engagement à renforcer la régulation de proximité, gage de transparence et d’équité pour tous les usagers. Le déploiement de ses activités en province constitue un levier majeur pour améliorer la connectivité numérique du pays et garantir une communication moderne et inclusive au service du développement.

